Forum de la Transition Energétique

Le temps fort de ce Forum de la Transition Energétique sera l’intervention du conférencier Nicolas Meilhanmercredi 27 mars de 17h20 à 18h45, dans l’auditorium de l’ENSIL-ENSCI.

Thème de la conférence : La transition énergétique peut-elle devenir un véritable levier de réindustrialisation de la France ?

Ce keynote, intégré dans le programme des conférences dédié aux participants inscrits en tant que professionnels, sera également ouvert aux étudiants.

Illustration page Le keynote : Nicolas Meilhan

Qui est Nicolas Meilhan ?

 

Après des études d’ingénieur à l’ESTP (Paris) et au MIT (Boston), Nicolas Meilhan a démarré sa carrière professionnelle comme ingénieur crash dans le secteur automobile avant de devenir consultant en stratégie sur les secteurs du transport et de l’énergie.

Ses principaux domaines d’expertise sont la voiture électrique, la mobilité du futur, l’énergie du futur ainsi que la raréfaction des ressources, sur lesquels il intervient régulièrement lors de conférences et dans les médias.

Il a été conseiller scientifique auprès de France Stratégie et fait partie de l’ASPO France (Association for the Study of Peak Oil & Gas) et des Econoclastes.

 

La conférence de Nicolas Meilhan : La transition énergétique peut-elle devenir un véritable levier de réindustrialisation de la France ?

 

Le monde dans lequel nous vivons fonctionne principalement avec 2 sources d’énergie : le pétrole, qui est l’énergie du transport et le charbon, qui est l’énergie de l’industrie. Mais la disponibilité du pétrole se faisant de plus en plus limitée, ses coûts d’extraction augmentent et deviennent de moins en moins compatibles avec une économie mondialisée qui a un besoin insatiable d’énergie peu chère et en grande quantité pour prospérer.

 

Certains affirment que les gaz et pétroles de roche mère (ou de schiste) offriraient de l’énergie bon marché jusqu’à la nuit des temps mais de plus en plus d’indices en provenance des Etats-Unis semblent montrer que ce phénomène appartiendrait au passé d’ici 5 ans.

 

Il reste donc d’un côté les énergies renouvelables, qui couvraient 100 % des besoins énergétiques de nos ancêtres au Moyen-Age et de l’autre côté le nucléaire, avec tous ses risques associés.

 

L’énergie du futur a donc toutes les chances d’être celle que nous ne consommerons pas. Certains appellent cela de l’efficacité, d’autres de la sobriété, d’autres encore de l’austérité voire de la décroissance – quel que soit le terme choisi, notre consommation baissera, qu’on le veuille ou non, mais ce sera sans aucun doute plus agréable de l’organiser nous-mêmes plutôt que de le subir !

mercredi 27 mars 2024
jeudi 28 mars 2024
Ecole d'ingénieurs ENSIL-ENSCI (Bât. A) & ESTER Technopole, 16 Rue Atlantis
87100 Limoges, France

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